Decazeville. La Lyre decazevilloise rend hommage à Jo Vilamosa
C’est à Agde que la musique decazevilloise a perdu l’une de ses notes les plus vibrantes avec le décès de Joseph Vilamosa, affectueusement surnommé Pépito. Né à Barcelone en 1927, son voyage musical commence dans les brumes de la guerre civile espagnole, où la perte de ses parents le conduit, à l’âge de 12 ans, sur les routes de l’exil vers la France.
C’est dans les rues de Decazeville qu’il trouve refuge, sa passion pour la musique émergeant comme une lueur d’espoir au milieu des tumultes de la vie. Joseph, ou Pépito comme l’appelaient beaucoup de ses amis, trouve sa voie à travers les mélodies du saxophone.
Un soliste réputé
Sous la houlette de Raymond Robin, chef de musique de la Lyre decazevilloise, il s’épanouit en tant que saxophoniste soliste de l’orchestre.
Sa musique transcende les frontières, le menant des fêtes locales aux scènes européennes les plus prestigieuses.
En parallèle, il s’engage dans le métier d’opticien, rue Cayrade à Decazeville puis à Agde, surmontant les défis avec une résilience admirable.
Au-delà de ses exploits musicaux, Pépito incarne l’altruisme et le devoir de mémoire. Membre fondateur de l’Association pour la mémoire du camp d’Agde, il consacre sa vie à raconter les histoires de la Retirada, gardant vivante la mémoire des exilés républicains espagnols.
Sa famille, un pilier indéfectible, a été son soutien infaillible. En 1954, il croise le chemin de Céline, son épouse, avec qui il partagera une vie empreinte de complicité.
De leur amour naîtra Élisabeth, leur fille, symbole d’une union harmonieuse. Dans ce moment de deuil, la Lyre decazevilloise, témoin privilégié d’une partie de son parcours, exprime ses condoléances les plus sincères.
"L’esprit de Pépito continuera de résonner dans nos cœurs, comme un hymne à la passion, à la résilience et à l’amour."
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