"Il envoie un texto à son fils" : en situation de détresse, un homme enjambe un pont sur l’autoroute A9 et menace de sauter, sa chienne Tina lui sauve la vie
La chienne d'un homme se trouvant dans une situation de desespoir et mençant de sauter d'un pont sur l'autoroute, a contribué à sauver la vie de son maître avec les gendarmes du Gard et de l'Hérault.
Mercredi 1er mai 2024, un homme a tenté de mettre fin à ses jours en sautant d’un pont situé sur l’autoroute A9 dans le Gard.
Il envoie un dernier message à son fils
En situation de détresse, le malheureux avait décidé de mettre fin à ses jours. Après s’être garé, ce jour-là, il envoie comme un ultime appel à l’aide un SMS à son fils lui indiquant qu’il allait en finir avec la vie, racontent les gendarmes.
Il avait enjambé la rambarde de sécurité
Immédiatement alertés, des gendarmes du Peloton autoroutier du Grand-Gallargues (PAGG), appuyés par des militaires de Vauvert et de Bernis, trouvent à leur arrivée sur les lieux l’homme qui a déjà enjambé la rambarde de sécurité. Ce dernier avait garé sa voiture à proximité.
L’A9 fermée dans les deux sens de circulation
Ce détail a, en réalité, joué un grand rôle dans la suite des événements. Lorsque l’homme aperçoit les gendarmes, pris de panique, il menace qu’il va sauter dans le flux de la circulation.
Très vite, décision est prise de fermer l’A9 dans les deux sens de circulation. Alors que les militaires tentent d’entrer en discussion avec lui, ces derniers sont alertés par les aboiements d’un chien en provenance de l’habitacle du véhicule.
Les gendarmes entament le dialogue grâce à sa chienne
Un gendarme de la brigade de Bernis décide alors de faire sortir l’animal qu’il tient en laisse. Il va jouer un rôle déterminant. Lorsqu’il aperçoit sa chienne, qui se prénomme Tina, soudain, l’homme apparaît moins nerveux. Profitant de la situation, un militaire et un adjudant-chef du centre de secours de Vergèze en profitent pour entamer le dialogue.
Cela va finir par payer. Peu à peu, et appuyés par l’aide de deux négociateurs régionaux de la gendarmerie nationale de Lunel et de Castelnau-le-Lez (Hérault), les militaires se rapprochent de l’individu et réussissent à redonner progressivement confiance au désespéré.
Ce dernier a fini par renoncer à son geste et a été pris en charge par les secours qui l’ont transporté au centre hospitalier de Nîmes.
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