"C’est la cerise sur le gâteau, l’affaire de toute une vie" : originaire de Montézic, Jean-Michel Fournier s'apprête à prendre les rênes d'une guinguette

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  • La pose du premier poteau de la future verrière, à la pointe du parc du château par le maire de Suresnes, Guillaume Boudy (à droite), a eu lieu mardi 2 avril. Présent à ses côtés, l’Aveyronnais Jean-Michel Fournier a signé pour douze ans...
    La pose du premier poteau de la future verrière, à la pointe du parc du château par le maire de Suresnes, Guillaume Boudy (à droite), a eu lieu mardi 2 avril. Présent à ses côtés, l’Aveyronnais Jean-Michel Fournier a signé pour douze ans... Reproduction - L'Aveyronnais
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Propos recueillis par Rui Dos Santos

Le Nord-Aveyronnais de 54 ans va prendre les rênes de la guinguette Les belles aires, un complexe situé dans le parc du château de Suresnes, dans les Hauts-de-Seine (92).

S’il a vendu, en 2023, ses deux affaires, Le Parisien, qu’il dirigeait dans le 6e arrondissement de Paris, depuis six ans, et Coco (un nom en forme de clin d’œil à sa maman Claudette), ouvert un peu plus de deux ans plus tôt, avec ses deux amis Franck Rolland et Laurent Cayla, à Vincennes. S’il va lâcher, dans quelques jours, le Café de Pauline, dans le 12e arrondissement parisien, au cœur du quartier de Bercy, dont il a pris la gérance "en urgence" à l’automne, Jean-Michel Fournier ne reste pas pour autant les bras croisés.

"Les journées sont bien chargées en effet", confirme l’intéressé. Il va, en effet, s’installer dans les Hauts-de-Seine (92), et plus précisément à Suresnes, où ce jeune quinquagénaire originaire de Montézic va être bientôt aux commandes d’une guinguette des temps modernes située sur les bords de Seine. Ce lieu emblématique et au style très "années 20" va ainsi retrouver tout son charme et séduire.

Quelle est la génèse du dossier ?

Suresnes a vu sortir de terre un bâtiment tout neuf pour héberger la Skema business school, une école de commerce, sur cinq ans, qui accueille entre 2 500 et 3 500 étudiants. Le maire a voulu trouver un concept afin de les fixer dans sa ville après les cours. La commune possédait, à 150 mètres de là, des espaces verts de 1 600 m2 à la pointe du parc du château. L’objectif de la mairie est de concentrer les jeunes dans cette guinguette. Du coup, elle a lancé un appel d’offres. Il y avait six candidats au départ et, avec mon associé, Olivier Gourrand, directeur des investissements chez LGLO holding, nous avons donc finalement remporté la mise.

Pourquoi avoir été jusqu’au bout ?

(Sans hésitation) J’imagine déjà le projet fini ! Comme celui-là, on en croise uniquement un dans sa vie. ça va être magnifique.

Quel est le calendrier ?

Le chantier a pris du retard car nous avons découvert que le site est classé... et en zone inondable. Nous sommes donc entrés dans la phase des problèmes. Il a fallu travailler avec les architectes des Bâtiments de France. L’idée est d’ouvrir à la mi-juillet les espaces extérieurs de 1 300 m2, où on pourra prendre un café, manger un dessert, partager une bière, et où nous allons aussi installer un food truck, qui vient de La Grande-Motte, et aménager un container en bar à salades et vente de pizzas. Quant au restaurant, avec sa verrière classée de 60 mètres de linéaire, dont le premier poteau a été posé mardi 2 avril, nous envisageons une ouverture fin septembre.

Le projet est donc de taille...

Nous avons fait travailler un directeur artistique pour la charte graphique, une société spécialisée pour effectuer des études de sonorisation et de lumière... Ce complexe, situé non loin de La Défense, en face de l’hippodrome de Longchamp, comprendra, notamment, un restaurant avec 140 places, sur deux étages. L’effectif total sera de 35 salariés l’hiver et environ 45 pour assurer la saison estivale.

Dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Je suis impatient, d’autant que j’ai ressenti qu’il y a beaucoup de monde dans l’attente. à titre personnel, c’est la cerise sur le gâteau, la récompense de trente ans à Paris et en banlieue, durant lesquels j’ai eu les clés de divers établissements : brasseries, hôtel, tabac-jeux, cave à vins et à cigares. C’est aussi le travail qui paye !

Comment va s’appeler ce lieu ?

Le château, dont il ne reste plus rien d’ailleurs, portait le nom de Bel Air. On va lui rendre hommage puisque l’ensemble a été baptisé Les belles aires. Et l’invitation qui va avec est : "Se restaurer guingué".

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